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samedi 13 décembre 2014

NOTRE SÉLECTION BD POUR NOÊL



MICROCOSME de Manu Larcenet, édtions les rêveurs
Des taches qui parlent, des taches qui pensent, des taches qui jugent, des taches qui racontent tout et n’importe quoi, des taches dans la dépression, des taches dans l’euphorie, des taches racistes, des taches échangistes et qui changent de couleur mais ne blêmissent pas. Manu Larcenet anime et met en scène cette grande famille de taches dans une succession de strips décapants, corrosifs et hilarants.

FATHERLAND de Nina Bunjevac, Ici même éditions
Un roman graphique bouleversant sur le destin d’une famille ravagée par la politique et l’histoire. Fatherland est un livre exceptionnel, aux confluents de L’Art de voler pour la manière virtuose dont l’auteur fait se croiser et se répondre son histoire personnelle et la Grande Histoire et de Fun Home pour l’autobiographie féminine éblouissante et sombre.

VOIR DES BALEINES de Javier de Isusi, éditions Rackham
La guerre est finie mais restent les décombres et les blessures qui ne se renferment pas. Dans une prison du Midi de la France, Josu – ex-militant de l’ETA – rencontre Emmanuel, ex-membre du GAL. Avec une extrême délicatesse et sans jamais tomber dans la stigmatisation manichéenne, Javier de Isusi entame dans Voir des baleines une profonde réflexion sur le conflit fratricide qui a ensanglanté sa terre natale tout en montrant le chemin qui mène à la réconciliation.

LUPUS de Frederik Peeters, Les éditions Atrabile
A travers Lupus, Frederik Peeters va trouver une nouvelle façon d’aborder l’intime, délaissant une certaine forme de naturalisme pour projeter des questionnements qui lui sont chers dans un décor de SF, évoquant tout au long de ces 400 pages certains de ses sujets de prédilection, comme la figure du père, le renoncement, ou encore l’héritage des morts.

VOIX DE LA NUIT de Ulli Lust, Éditions çà et là
Voix de la nuit est un récit dense et intense qui fait entendre deux voix : celle d'un acousticien consciencieux et celle de l'aînée des enfants de Goebbels alors que le régime Nazi vit ses dernières heures. Ulli Lust met en scène l'horreur programmée à l'aide d'une narration électrique et d'un dessin grandiose.

LA GIGANTESQUE BARBE DU MAL de Stephen Collins, édtions Cambourakis
Dave, modeste employé de bureau doué pour le dessin et fervent admirateur des Bangles, vit dans une petite ville où règnent l’ordre et la rigueur. Tout bascule le jour où une gigantesque barbe se met à pousser sur son visage. Touchante, poétique et burlesque, la gigantesque barbe du mal est une fable somptueuse qui bouscule l’ordre établi.

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